Shadow IT : le danger invisible dans vos équipes

Le Shadow IT (ou informatique fantôme) désigne l’ensemble des outils numériques utilisés par les collaborateurs sans validation de la DSI ou du service sécurité. Applications, services cloud, outils collaboratifs, solutions de stockage, extensions de navigateur… Ces usages semblent anodins, mais représentent aujourd’hui l’un des risques les plus sous-estimés en entreprise.

Pourquoi le Shadow IT est un problème majeur

Lorsqu’un collaborateur utilise une application non autorisée pour partager un fichier, organiser un projet ou stocker des données, il contourne les contrôles mis en place pour sécuriser les informations de l’entreprise.
Le risque ne vient pas de l’intention, souvent positive, mais de l’absence de sécurité :

  • données stockées hors de votre contrôle,
  • absence de chiffrement,
  • partage involontaire d’informations sensibles,
  • absence de traçabilité,
  • impossibilité de réagir en cas d’incident.

Dans un contexte où les cyberattaques ciblent en priorité les données, ces pratiques peuvent ouvrir la voie à des fuites, des compromissions ou des pertes définitives d’informations.

Des collaborateurs qui créent des risques… sans le vouloir

Le Shadow IT n’est pas un comportement malveillant. Il naît d’un besoin réel : gagner du temps, contourner une procédure jugée lourde, trouver une solution plus pratique. Mais ces choix individuels créent des vulnérabilités collectives.

Un collaborateur qui envoie un fichier confidentiel sur son compte personnel de stockage cloud pour “aller vite”, ou qui installe un plugin non vérifié sur son navigateur, expose toute l’organisation sans en avoir conscience. Et plus l’entreprise est grande, plus ce phénomène devient difficile à maîtriser.

Comment les cyberattaquants exploitent le Shadow IT

Les cybercriminels savent que ces outils non contrôlés sont des portes d’entrée idéales. Ils les exploitent pour :

  • injecter des applications malveillantes,
  • contourner les protections officielles,
  • récupérer des accès ou des identifiants,
  • infiltrer des environnements cloud non surveillés.

Une simple application non sécurisée peut devenir un point d’ancrage pour une attaque plus large, notamment les ransomwares, qui s’appuient souvent sur ces failles invisibles.

Visibilité, gouvernance et sensibilisation : la clé

La lutte contre le Shadow IT ne repose pas uniquement sur des interdictions. Elle exige une stratégie globale :

  1. Gagner en visibilité
    Identifier les applications réellement utilisées par vos équipes, même celles non déclarées.
    Sans visibilité, aucune action n’est possible.
  2. Mettre en place une gouvernance claire
    Définir quels services sont autorisés, dans quelles conditions, et comment intégrer de nouvelles solutions en toute sécurité.
  3. Proposer des alternatives sûres
    Offrir des outils officiels performants réduit naturellement le recours aux solutions non conformes.
  4. Sensibiliser les collaborateurs
    Leur expliquer les risques, les bonnes pratiques, et pourquoi certains usages sont dangereux.
    Car la sécurité est avant tout une question d’habitudes.

Comment Altanis Protect vous accompagne

Altanis Protect aide les organisations à reprendre le contrôle :

  • audit des usages et identification des outils non autorisés,
  • mise en place de solutions de visibilité et de contrôle,
  • accompagnement à la gouvernance des outils numériques,
  • sensibilisation des équipes aux bonnes pratiques,
  • déploiement d’outils sécurisés et conformes aux exigences réglementaires (RGPD, NIS2).

Contactez notre équipe pour échanger ensemble sur les risques de Shadow IT dans votre structure.

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