AI Act : un tournant majeur pour une intelligence artificielle responsable

L’AI Act, plus qu’un texte de loi : une révolution pour l’IA en Europe

Adopté par l’Union européenne, le règlement sur l’intelligence artificielle, ou AI Act, marque un tournant décisif.
Il ne s’agit pas d’une simple réglementation technique, mais d’un cadre global visant à encadrer le développement, la mise sur le marché et l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle.

Son objectif : garantir la sécurité, la transparence et la confiance dans les usages de l’IA, tout en favorisant l’innovation responsable.

Pour les entreprises, l’AI Act n’est pas une contrainte, mais une opportunité de renforcer leur gouvernance numérique et de bâtir une IA éthique et conforme.

Les cinq premières actions à engager dès maintenant

L’AI Act impose à chaque organisation utilisant ou développant des systèmes d’IA de revoir ses pratiques. Voici les cinq priorités à traiter :

  1. Identifier vos systèmes d’IA
    Réalisez un inventaire complet de tous les algorithmes, outils, logiciels ou processus intégrant de l’intelligence artificielle.
  2. Évaluer les niveaux de risque
    Certains usages, jugés inacceptables (comme la manipulation comportementale ou la surveillance de masse), seront interdits.
  3. Documenter vos modèles et algorithmes
    La transparence devient obligatoire. Vous devrez être en mesure d’expliquer le fonctionnement et les décisions prises par vos systèmes d’IA.
  4. Assurer la traçabilité et la supervision humaine
    Une surveillance humaine continue est indispensable pour éviter les dérives et garantir la fiabilité des résultats.
  5. Mettre à jour vos politiques de gouvernance
    C’est une urgence : vos processus internes doivent désormais intégrer la gestion des risques liés à l’IA, au même titre que la cybersécurité ou la conformité RGPD.

Les quatre niveaux de risque définis par l’AI Act

Le règlement classe les systèmes d’intelligence artificielle en quatre catégories de risque, assorties de contraintes spécifiques :

  • Risque inacceptable : systèmes interdits (manipulation, notation sociale, reconnaissance biométrique en temps réel).
  • Risque élevé : systèmes soumis à une réglementation stricte (recrutement, éducation, santé, sécurité, justice).
  • Risque limité : obligation d’information et de transparence vis-à-vis des utilisateurs.
  • Risque minimal : usage libre, sans contraintes particulières.

Cette classification permet de proportionner les exigences en fonction de l’impact potentiel sur les droits fondamentaux et la sécurité des personnes.

Les obligations clés à anticiper

Pour les entreprises, la conformité à l’AI Act suppose la mise en place de plusieurs mesures concrètes :

  • Évaluation et gestion des risques liés à l’IA
  • Documentation technique détaillée des modèles utilisés
  • Traçabilité complète des données et des décisions
  • Supervision humaine sur les systèmes critiques
  • Sécurisation des modèles pour prévenir toute manipulation

Ces obligations s’appliqueront progressivement à partir de 2026. Cependant, il est essentiel de préparer dès maintenant votre conformité.

Pourquoi agir dès aujourd’hui ?

Se mettre en conformité avant l’entrée en vigueur du texte, c’est prendre une longueur d’avance et se positionner comme un acteur de confiance.
C’est aussi un gage de crédibilité auprès de vos clients, partenaires et investisseurs, de plus en plus attentifs à la transparence et à l’éthique des technologies utilisées.

Altanis Protect vous accompagne dans votre conformité à l’AI Act

Spécialiste de la cybersécurité et de la conformité réglementaire, Altanis Protect accompagne les entreprises dans la mise en œuvre des exigences du règlement européen sur l’intelligence artificielle.

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